Dimanche, le 3 juin 2007

Je suis la première qui se lève, il est 7 heures, le sommeil a été regénérateur. Le soleil se pointe, je vais prendre un café sur le bord de la piscine en admirant le panorama. Ici, c'est le bruit des oiseaux, du coq, coq qui doit être sur le décalage horaire, car il chante à toute heure du jour, entéka! Ici, il y a eu beaucoup de pluie au mois de mai et les gens sont habitués au soleil et à la chaleur, alors on souhaite revoir le beau temps. Nous sommes à la campagne alors trop de pluie c'est comme pas assez. Je défais ma valise, j'installe mes vêtements un peu fripés dans le garde-robe que Philippe a terminé la veille de mon arrivée, il y a encore des traces de plâtre. Philippe se lève je vais le rejoindre et nous prenons le café en discutant du blog et des photos, il me donne quelques trucs pour l'appareil numérique. J'écris mon premier texte sur le blog - Jour 1. On verra plus tard à transférer les photos. Ma cousine arrive et nous décidons d'aller marcher dans Le Parc du Lac du Dicosa, où Michèle et Philippe vont courir régulièrement avec Simone. J'y vois une végétation différente, c'est beau. On croise des gens qui nous saluent, c'est l'habitude des gens. Je me fais à l'accent du sud. Michèle a acheté des chocolatines pour déjeuner. Ensuite, on arrête à la boutique de Tabac pour acheter des cigarettes, ici ils n'en vendent pas ailleurs. Je prends des photos qui m'inspirent. J'observe l'architecture, j'aime beaucoup les toîtures, c'est coloré, d'ailleurs vue de l'avion c'était très beau. Ensuite, on va chez Shopi pour acheter des trucs pour le souper et j'y trouve une paire de pantoufle typique de la région pour quelques euros. Je regarde les produits. On croise une dame qui de par mon accent conclut que je suis du Québec et nous confie qu'elle reçoit le soir ses cousins de Montréal. Moi, je me fais à l'accent français et celui de Puylaurens. Les gens que j'y rencontre sont très gentils.

Je dois dire qu'ici les repas sont très importants, dans le sens que ma cousine adore cuisiner et bien manger. Pour moi ça fait partie des plaisir de la vie. Ce midi, moules & frites, j'adore les moules, avec un potage aux zucchinis et fromage de chèvre, délicieux.

Après le dîner, nous partons avec Michèle et Josette au village de Castres où il y a des exposants, une annonce dans le journal du quartier. À la sortie de la route de Semalens, j'apperçois un champ de coquelicots, je demande à Josette d'arrêter sur le bord de la route. Michèle me prend en photo, comme j'ai entendu un chien japper, je n'ose pas m'avancer trop près, mais j'avance quand même. Alors, je prends des photos de ce beau paysage sauvage. Plus tard, un autre arrêt pour photographier un pigeonnier, il y en a plusieurs dans la région, de différents modèles et je trouve que j'ai bien réussi cette photo. Alors, on arrive à Castres, nous sommes dimanche et c'est la fête des mères, pas beaucoup de gens à l'horizon. On m'explique qu'ici c'est très familial et dans l'esprit social.   Ici, les magasins et beaucoup d'endroits publics ferment le dimanche. Aussi, les commerces ferment toujours entre 12h00 et 14h00, l'heure de la sieste, on ferme aussi les volets, pour faire la sieste, pour contrer la chaleur, etc. On voit que ma cousine n'est pas d'ici, à la maison, elle ne ferme aucun volet, c'est très clair. Alors on marche un peu, on ne voit rien qui ressemble à des exposants, par contre, je photographie des habitations le long de l'Agout (se prononce la goutte). Je tiens à dire que j'ai dû consulter ma cousine pour refaire l'itinéraire surtout pour les noms, qui sont très différents du Québec, n'est-ce pas. Là, l'appareil numérique commence à se décharger, je prends en photo la statut de Jean Jaures qui a travaillé pour le syndicat des ouvriers et on a érigé une statut à son effigie. La caméra nous lâche, j'ai tout de même mon autre appareil. On s'informe pour l'exposition, on nous réfère à des quartiers voisins. On reprends la route ce qui me permet de voir les banlieux de Lameillie et de Copalénié, autres détails que j'ai redemandé à ma cousine. Moi, je tripe vraiment sur les toitures, les matérieux, les couleurs des maisons, les volets, j'aime ça. Les voitures aussi, les camions, enfin, c'est différent, je trouve ça cool. Alors là, ma cousine y va de ses commentaires, parce que franchement, ou bien les gens ne sont pas au courant de cette exposition et en plus aucune indication nul part. Je finis par dire qu'il doit s'agir d'une erreur de date, nous revenons bredouille vers 17 heures. On se dit que c'est l'heure de l'apéro, c'est la coutume chez ma cousine. On prépare des trucs pour accompagner et on prend l'apéro tous les jours. Elle me dit que durant la journée tout le monde s'affaire sur le terrain ou ailleurs et que l'apéro est le moment d'arrêt où on se raconte la journée, on rit, enfin, je trouve ça assez sympa. Sauf que Philippe a entrepris un travail de ciment près de la piscine, Ben travaille dans l'atelier, alors, nous nous mettons à la pâte, Josette tond le gazon, moi, je passe la brosse sur la toile de la piscine, Michèle travaille dans le jardin. Nuage à l'horizon, il se met à pleuvoir. Nous prenons finalement l'apéro sur la terrasse, on mange des bouchées de pâté de lapin que j'avais ramenées pour Philippe, des crevettes, des croustilles, des petites saucisses au veau et au boeuf (différentes de ce que l'on voit au Québec) et de la Sangria. Tout le monde a bien mangé ce sera notre souper finalement. Philippe m'explique quelques trucs pour la caméra numérique et plus tard on prend le café et un morceau de tarte au citron et on discute un peu, toujours est-il qu'il est rendu 11h30, et on se couche, moi, j'ai écrit un peu, j'ai dû me coucher vers 1 heure du matin. Une journée bien remplie.